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Quelle Horreur !

Quelle est cette créature ? Qui est la pauvre jeune fille qui lui fait face ? Je vous raconte tout !

Le pire, c’est que j’en ai prévu d’autres aussi monstrueux… !

Par KANRAN Junwa


J’adore les créatures.


Les histoires d’horreur me passionnent et Halloween est ma fête préférée.

Mais là, je crois que j’ai exagéré.


Tout ce que je voulais, c’était faire mon petit manga josei d’horreur et y mettre quelques créatures originales – histoire de briser la monotonie des habituels vampire, zombie et serial killer.


Je vous explique :


Si vous êtes comme moi, vous avez remarqué que les histoires d’horreur commencent un peu à s’essoufler.


À force, on connaît les ficelles.


Et puis, c’est de plus en plus centré sur le sensationalisme – « l’ambiance, l’intrigue, les villains ? Peuh ! C’est accessoire de nos jours… »


Bien évidemment, toutes les histoires ne sont pas mauvaises – j’avais juste du mal à y trouver mon compte.


Il y a encore 30, 20 ou 15 ans, ça allait. Mais maintenant…


J’ai donc décidé de mettre mes compétences à profit pour créer LE manga d’horreur que j’aimerais lire – et avec un peu de chance, que les autres femems passionnées d’horreur aimeraient.


Et au final…


J’ai fini par créer tout un bestiaire à utiliser dans ce manga.

(J’aimerais VRAIMENT vous les montrer sur cette page, mais je n’ai pas envie de vous spoiler).


Ce n’est pas tout !

Les créatures, c’est bien mais…


Il faut des personnages pour leur tenir tête – des femmes fortes et courageuses qui nous ressemblent et pourront nous inspirer !


Des femmes prêtes à braver tous les dangers pour atteindre leur objectif et s’en sortir !


En somme…

Des Femmes comme Vous et Moi


Megumi, la femme sensible

Voici URAMARU Megumi.


Elle est l’innocence et la candeur incarnée.


Par contre, elle est très peureuse – mais comme elle n’abandonne jamais, elle est aussi très courageuse.


Ses insécurités lui viennent d’un traumatisme qu’elle a connu dans sa jeunesse.


Mais aujourd’hui, elle a décidé de remédier à ce problème pour enfin aller de l’avant et retrouver la personne précieuse qu’on lui avait retiré.


À part ça, son plat préféré est le riz sauce curry, et elle est vendeuse polyvalente en prêt-à-porter.


Kaede la fonceuse

Et voici KOBAYASHI Kaede, sa meilleure amie.


Belle et rebelle, c’est une tête brûlée ultra-dynamique qui n’ouvre son coeur d’or qu’à Megumi.


Experte en karaté gōjū-ryū (c’est une ancienne délinquante) et en électronique, sa principale raison de vivre est de protéger et soutenir Megumi depuis leur rencontre.


Kaede est aussi une dingue de pizza !


Personnellement, je les considère déjà comme de super copines – pas vous ?


Et le point commun entre nos deux amies et cette horde de créatures dont je parlais plus haut, c’est…

L'Étrange Cabane

Illustration du manga L'Étrange Cabane

Une cabane bien intrigante...

C’est une cabane abandonnée près de chez Megumi et Kaede, dans la préfecture de Gunma.

(Plus précisément vers la ville de Harunakomachi).


Megumi est persuadée que son frère y est retenu prisonnier, à cause de son rêve.


Dans son rêve, elle a vu que cette cabane cachait une prison géante cachée par « un vieux Yôkai » (la créature qu’on a vu plus haut).

Et ce « vieux yôkai » lui voulait du mal.


Et son intuition lui dit que tout ça est réel.


Et ensuite…


Si je continue, je vais tout vous gâcher le plaisir de découvrir la suite.


À la place, faisons connaissance - je suis…


La Mangaka à l’Esprit Libre : KANRAN Junwa

C'est moi !

« KANRAN » c’est mon nom et « Junwa » mon prénom – le prénom est à la fin parce que mon nom est japonais.


Je suis passionnée par le dessin depuis mon enfance – je dessinais même avant de savoir parler !


Plus tard, j’ai découvert les cartoons (j’adore Woody Woodpecker) puis les anime et manga (grâce à Totoro, puis Yu-Gi-Oh !).


Mais quand j’étais petite, le manga était moins « cool » qu’aujourd’hui donc j’ai voulu cacher ces influences et j’ai préféré faire carrière en dessinant des comics puisque je les collectionais (et que les séries d’Image Comics m’influencent beaucoup).


Cependant, ce n’était pas mon style – je n’arrivais pas à me forcer et au final, je n’ai rien produit de concret durant cette période.


J’ai donc laissé en plan tous mes projets pour méditer jour et nuit, faire un peu de musique, et vivre une vie de contemplation.


Du moins, jusqu’à cette rencontre qui allait changer ma vie.


Denise entre En Scène

Si Denise le dit...!

J’ai rencontré Denise il y a déjà quelques années.


Malgré un premier échange assez houleux (à cause de nos forts caractères), on a rapidement su se comprendre et se compléter.


Au final, elle est devenue mon amie la plus proche !


Denise, elle s’en fichait que les anime, manga et jeux vidéo soient cool – c’était sa passion, voire sa vie entière, et elle en était très fière !


Tellement qu’elle avait étudié seule le game design pour y faire carrière !


Mais malgré tout…


Je n’arrivais pas à assumer ces passions que je cachais au monde depuis trop longtemps.

Entretemps est venu le confinement.


Un jour où elle était à la maison, elle brancha en « secret » ma vieille Master System.


Elle savait que je voulais y jouer et que je n’osais plus, et elle se disait que je pourrais peut-être renouer avec mes passions avec cette « invitation » à jouer.


Bingo !


Brancher cette vieille console de mon enfance était comme un électrochoc !


C’est comme si on avait déverrouillé la porte qui enfermait ma vraie personnalité !


Et, de fil en aiguille, j’ai renoué avec les anime et les manga – au point de commencer à en dessiner sur mon temps libre.


Un jour, j’ai contacté Denise et je lui ai dit :


« - Denise, je veux devenir mangaka !

- Oh, chouette !

- Dis… tu voudrais bien m’aider ? »


Ses projets n’avançaient pas et je savais qu’elle pensait arrêter le game design – au moins, elle pouvait rebondir, avec ça.


De plus, elle avait une plume depuis l’enfance, qu’elle n’exploitait pas.


« - Pourquoi pas ? Avec l’échec de mon studio, j’ai plein d’idées d’histoire qu’on peut réaliser !

- Ah, mais j’ai déjà mes idées ! En fait, j’ai besoin qu’on m’aide pour écrire des dialogues – tu écris mieux que moi. »


Quelle erreur…


Je sentais qu’elle était vêxée par cette proposition – elle avait sa fierté après tout.

Mais passé le froid, elle a eu une idée :


« Et si je devenais ton éditrice ? Comme ça je pourrai corriger tes dialogues ET te suggérer des idées !

- Mais, tu sais comment on édite du manga ?

- J’ai appris le game design moi-même. Je peux en faire de même avec l’édition ! Ça t’intéresse ? »


Oui, j’étais d’accord !


Denise a donc recherché sans relâche de quoi étudier l’édition de manga !


« Je vais chercher des magazines de prépublication – c’est comme ça qu’on édite les manga en vrai, avant de les publier en volume. »


Elle a réussi à se dégoter un Nakayoshi de Septembre 2007 qu’elle étudia sous toutes les coutures pour comprendre comment ça fonctionnait.


Ensuite, on a passé deux ans à récolter d’autres magazines de prépublication, mais aussi des manga publiés, des magazines japonais d’époque sur l’animation ou sur le jeu de rôle – histoire d’avoir des références.


À force d’étudier ces références chaque jour, Denise est devenue une experte en édition de manga – et j’ai enfin pu développer un style de dessin qui me semblait satisfaisant.


On a donc fondé une maison d’édition, Dragonbreak Media, pour partager de belles histoires qui feront du bien aux passionés de manga qui les liront.


Mais après le rêve, le cauchemar…

La Prison

Une nuit, j’ai rêvé d’un vieux yôkai qui retenait des personnes prosonnières dans une prison géante, cachée dans une cabane abandonnée.


Ça ne vous rappelle rien ?


Eh oui, c’est le rêve qu’à ensuite fait Megumi dans mon manga !


Ensuite, tout m’est apparu naturellement : Megumi, Kaede, et même l’immonde gallerie de créatures que je ne veux pas vous spoiler.


J’étais aux anges : Denise avait accepté que je puisse faire un manga d’horreur « tant que ça respecte notre charte éditoriale ».


Je m’en suis donc donnée à coeur joie !


Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu.

  • Et j’ai dû faire un séjour à l’hôpital avant la sortie du premier chapitre (à cause d'un truc qui m'empê
  • Il y a eu plusieurs outils défectueux à remplacer et à racheter, jour après jour, mois après mois
  • Et j’ai dû faire un séjour à l’hôpital avant la sortie du premier chapitre (à cause d'un truc qui m'empêchait de bien dessiner)

Au final, j’ai bien mis un an à terminer ce chapitre – que Denise a dû scanner à la bibliothèque du coin.


Chapitre que Denise a finalement choisi de publier GRATUITEMENT… !


Enfin presque – elle m’expliqua :


« En fait, je vais proposer gratuitement l’accès au premier chapitre pendant un petit temps. Ça permettra aux premières lectrices de découvrir à quel point ton manga est génial – sans prendre aucun risque. Mais passé la date limite, on coupera cette opportunité et il faudra s’abonner à la prépublication pour découvrir le premier chapitre et les suivants. »


J’étais rassurée !


Bien sûr, ça me gênait quand même (je travaille tous les jours à plein temps pour produire mes planches) mais je comprenais pourquoi elle avait offert cette possibilité au public !


Au final, on a pu fédérer une petite communauté, et quelques commentaires ont fleuri sur les posts Instagram de la maison d’édition :

Une jeune lectrice charmée par notre josei d’horreur

Un jeune lecteur conquis - même si c'est un manga josei (pour jeune femme)

Malgré ces adorables retours, et même si Denise (une éditrice plutôt sévère) m’assure que mon manga L’Étrange Cabane est « ganial », le premier chapitre me semble nul en comparaison du chapitre deux (sur lequel je travaille actuellement).


Et mon chapitre deux me semblera nul en comparaison du chapitre 3, et ainsi de suite.


C’est logique : je fais tout pour dépasser mes limites en dessin, en dialogues et en histoire – mais en attendant, voici ce qu’on peut déjà vous proposer :

De jolis livres

Un petit aperçu du chapitre.

Nous sommes vraiment désolées : dans l’idéal, nous aurions adoré vous proposer la prépublication dans un beau magazine (ou mieux : directement dans un sublime volume) pour votre collection.


Malheureusement, notre maison d’édition a des moyens limités et doit lever des fonds pour vous proposer toutes ces beaux livres à chérir et collectionner.


Heureusement, mon éditrice ne manque pas de ressource !



Elle a trouvé une solution élégante pour palier le manque de feeling que peut avoir une prépublication en ligne.


Au lieu de proposer de simples scans, elle s’est renseignée sur la technologie « FlipBook » qui permet de publier des livres virtuels qui fonctionnent « comme des vrais livres » grâce à plusieurs réglages comme le sens de lecture, l’animation des pages qu’on tourne, ou bien le feeling de la couverture.


Chaque chapitre de L’Étrange Cabane sera donc un petit livre à découvrir sur l’espace en ligne dédié à sa prépublication.


Imaginez : dès que votre nouveau chapitre arrive sur votre espace, vous voyez ce petit livre que vous découvrez petit à petit – vous tournez une à une ses pages en découvrant les détails de chaque planche finement reproduite, et vous entendez le crissement des pages comme si vous manipuliez un véritable livre de papier.


C’est toujours mieux que de simples scans, vous ne pensez pas ?


Et vous pourrez en profiter autant que vous le souhaitez, sur PC comme sur mobile et tablettes (tant que vous avez accès à Internet).


J’ai moi-même pu tester cette technologie, et je l’ai trouvée bluffante !


Et Dragonbreak Media (ma maison d’édition) vous propose le premier « beau flipbook » gratuitement si vous passez à l’action avant le 14 Août !


Ensuite, dès le 15 Août, cette page disparaîtra et il faudra s’abonner (9,95€ par mois) pour découvrir le chapitre 1 en plus des futurs chapitres mensuels.


Sincèrement, c’est du gagnant-gagnant : vous avez un manga gratuit sans rien débourser, et nous avons des lectrices (et des lecteurs) qui rejoindront le petit cercle fermé des fans de L’Étrange Cabane !


Et la seule chose que la maison d’édition demande en retour, c’est de s’inscrire à la newsletter de Dragonbreak Media pour vous prévenir dès que votre nouveau chapitre arrive sur votre espace.

Ça me semble honnête.


Pour résumer : vous allez obtenir pour une durée illimité le chapitre gratuit de mon manga

L’Étrange Cabane (un josei d’horreur), que vous pourrez lire et relire dans des conditions de lectures semblables à celles d’un volume papier, pensé pour être le plus agréable à lire sur PC comme sur mobile et tablettes, et ainsi découvrir, au fil des lectures, tous les petits secrets que j’ai caché au détour de telle ou telle page – tout ça sans débourser un sou, juste en vous isncrivant rapidement à la newsletter de Dragonbreak Media (la maison d’édition qui publie mon manga) jusqu’au 14 Août.


Et si vous n’aimez pas leur newsletter et que vous choisissez de vous désinscrire, vous aurez quand même accès à votre chapitre gratuit.


Et si malgré tout, vous estimez que vous ne voulez plus du tout avoir accès à votre chapitre gratuit, rien de plus simple : il vous suffit de contacter la maison d’édition et elle fermera votre accès au plus vite !

Quelques Questions

Si je m’inscris à la newsletter, vous ne vendrez pas mes informations, j’espère ?

J’ai demandé à mon éditrice (au cas-où), et elle m’a répondu :
« Bien sûr que non ! Déjà, c’est interdit par la loi, et puis la morale nous interdit de trahir la confiance de nos lectrices comme ça ! Et puis, le mail comme le prénom sont protégés par ntore prestataire Systeme.io, pour rajouter plus de sécurité. »
Ouf, ça me rassure !

Après mon inscription, comment est-ce que je pourrai accéder à mon chapitre gratuit ?

Dès votre inscription à la newsletter, vous recevrez un e-mail avec l’accès à votre chapitre gratuit – il est compté comme une série à part, et vous y aurez accès à tout moment, même si vous ne vous abonnez pas ensuite à la prépublication.

Mon accès est-il VRAIMENT illimité ? Même après le 14 Août ?

Oui, mon éditrice l’a confirmé !
À partir du 15 Août, cette page redirigera vers la page d’inscription à la prépublication (qui utilisera le même texte mais légèrement modifié).

KANRAN-Sensei, comment faîtes-vous pour créer votre manga ?

C’est très artisanal !


Tout d’abord, je dessine des petites vignettes sur une feuille de papier ordinaire – chaque vignette est un brouillon pour les pages de mon chapitre en cours (c’est ce qu’on appelle le « nehmu » ou storyboard).


Ensuite, après validation (ou correction) par mon éditrice, je fais mes crayonnés sur un papier plus épais (feuille A3, papier à grain lisse, 210gr/m²) qui servira de base pour ma planche finale.


Après une correction et / ou validation finale de mon éditrice, je commence l’encrage sur les crayonnés (avant, je décalcais à l’aide d’une tablette lumineuse mais ça me faisait perdre trop de temps).


Pour l’encrage, j’utilise principalement une « kabura pen » (une plume large qui fait des traits épais) ou une « maru pen » (une plume ronde qui fait des traits fins) pour le gros des encrages. Parfois, j’encre également au pinceau (quand il faut encret de larges surfaces) et au stylo à encre (pour les détails trop compliqués à la plume). Selon mon humeur, je peux aussi utiliser une plume « G-Pen » (la plume classique pour encrer) mais je préfère quand même les kabura-pen et maru-pen.


Et enfin le tramage : contrairement au reste, je ne trame pas directement sur la planche. À la place, je fais scanner mes planches par mon éditrice et je trame sur Gimp avec ma tablette en utilisant des trames déjà scannées – ça fait des économies de temps et d’argent, et ça évite d’utiliser ces horribles trames numériques toutes pixellisées. L’autre avantage, c’est de pouvoir ajouter des effets de transparence et de soigner la luminosité et le contraste en réglant les courbes des couleurs – comme en photographie !

Ma Kabura Pen (sans son manche)

Ma Maru Pen (sans son manche)

Ma G-Pen (avec son manche)

Le nehmu (storyboard) du chapitre 2

Une future page du chapitre 2 + ma planche à dessiner

Une idée de case pour le chapitre 2

Ça veut dire quoi "josei" ?

Un manga "josei", ça veut tout simplement dire qu'un manga est pensé pour plaire et inspirer les jeunes femmes (étudiantes et / ou jeunes actives). C'est une catégorie moins répandue mais je tenais à faire un manga pour les jeunes femmes comme moi !

Ai-je purépondreà toutes vos questions ?


Tant mieux – Désormais, tout ce qu’il vous reste à faire, c’est de vous inscrire sur le formulaire juste en dessous pour récupérer l’accès à votre chapitre gratuit !


Toutes les marques cîtées sur cette page (Woody Woodpecker, Image Comics, Mon Voison Totoro, Yu-Gi-Oh !, [SEGA] Master System, Nakayoshi, FlippingBook, Systeme.io, Gimp) appartiennent à leurs propriétaires respectifs et ont été mentionnées à titre de cîtation. Dragonbreeak Media n’est en aucun cas affilié à ces marques ou à leurs ayants-droit.
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